L’église catholique et la conversion

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Éditeur ‏ : ‎ Homme Nouveau (25 octobre 2010)

Langue ‏ : ‎ Français

Broché ‏ : ‎ 180 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2915988358
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2915988352
Poids de l’article ‏ : ‎ 151 g
Dimensions ‏ : ‎ 11 x 1.2 x 18 cm
Réf. : C0021350
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PRESENT, Anne Le Pape interroge Philippe Maxence, septembre 2021 :
— Quelle place tient ce livre dans l’œuvre de Chesterton ? Dans sa vie ?
— Assurément, il ne s’agit pas de son livre le plus célèbre, mais très certainement d’un livre important à ses yeux tout simplement parce qu’il évoque une question essentielle pour Chesterton : le rapport à la vérité religieuse. Contrairement aux livres à la mode aujourd’hui, ce pudique n’apporte pas d’abord un témoignage sur « sa » conversion. Il montre, explique, argumente sur ce que représente la conversion au catholicisme. Ce « retour au port » a constitué pour lui l’événement le plus important de son existence. Il a considéré aussi qu’il représentait objectivement le fait le plus important de toute vie en recherche de la vérité religieuse. De ce fait, il a voulu aider les hésitants et conforter ceux qui étaient déjà devenus catholiques.
L’HOMME NOUVEAU, Philippe Maxence, juin 2021 :
Écrite dans un contexte protestant et scientiste, L’Église catholique et la conversion n’a rien perdu de son intérêt. Les objections contre l’Église sont toujours les mêmes, tant ses opposants manquent finalement d’imagination. Depuis plus de 2 000 ans, ils annoncent à grand renfort de trompette son échec et sa disparition pour demain. Elle est toujours là, non pas grâce aux catholiques eux-mêmes, mais en raison de ce qu’elle est substantiellement. Les raisons qui mènent à la conversion sont aussi toujours les mêmes, derrière l’écorce des causes secondes. Aujourd’hui comme au temps du Christ, il s’agit d’une rencontre personnelle avec celui qui est la Voie, la Vérité et la Vie.
Sans entrer dans le secret des âmes, Chesterton explique dans ce livre les trois phases par lesquelles passent la plupart des convertis et il en fait une sorte de bouquet en l’honneur de l’Église. À sa manière, surprenante et truculente, profonde aussi, il rend grâce à Dieu d’être arrivé au port, à ce port auquel le petit enfant qu’il fut aspirait de tout son être et qui l’accueillit enfin à l’âge de 48 ans.
À L’Église catholique et la conversion, qui bénéficia à sa parution d’une préface d’Hilaire Belloc chargé, lui le catholique de naissance, d’indiquer la nécessité d’écouter les convertis, nous avons ajouté deux textes sur des sujets similaires. Dans le premier, Chesterton donne l’exemple de six raisons pour lesquelles il devint catholique, six raisons qui, comme il l’écrit, « se résolvent en une seule, qui est que le catholicisme est la vérité ». Le second constitue notamment une belle défense du Pape en réponse à toutes les accusations plus surprenantes les unes que les autres lancées contre la papauté. Philosophe de la gratitude, réaliste tout en voulant retrouver l’innocence, Gilbert Keith Chesterton a trouvé dans le catholicisme le secret de la vraie Joie.
Définitivement remarqué dans le monde des lettres après la parution de deux ouvrages défendant avec originalité le christianisme, Chesterton se convertit au catholicisme en 1922. En 1926, il publiait ce livre que nous complétons ici par deux textes sur le même thème, inédits en français. ‘La difficulté que j’ai à exprimer pourquoi je suis catholique, confie Chesterton, tient essentiellement à ce qu’il y a mille raisons à cela qui toutes se résolvent en une seule, qui est que le catholicisme est la vérité’.